L’essor des labels dans le vignoble angevin
Le vignoble de l’Anjou est une région pionnière dans l’adoption des pratiques bio et biodynamiques, et ce pour plusieurs raisons : l’attachement historique à « l’expression du terroir », mais aussi des figures locales ayant montré la voie.
Des exemples inspirants
Les domaines emblématiques ne manquent pas. Prenons l’exemple de Mark Angeli, vigneron à Thouarcé, qui s’est tourné vers la biodynamie dès les années 1990. Avec des vins tels que ses célèbres chenins secs ou ses moelleux, il incarne une démarche éthique et respectueuse, aujourd’hui source d’inspiration pour toute la région.
L’essor de ces pratiques a également bénéficié d’une demande croissante pour des vins plus authentiques et respectueux de l’environnement. En parallèle, certaines appellations locales ont entrepris des démarches collectives pour encourager les conversions, comme sur les terroirs de Savennières ou de Bonnezeaux.
Quelques chiffres parlants
Selon l’Agence Bio, environ 15 % du vignoble de la Loire était certifié bio en 2021, et les surfaces en conversion progressent d’année en année. En Anjou, la proportion est encore plus élevée, atteignant parfois 20 % dans les appellations les plus engagées.
Le mouvement vers la biodynamie, bien que plus confidentiel, suit également une courbe ascendante. Les domaines certifiés Demeter ou Biodyvin, les deux principaux labels de biodynamie, restent encore une minorité mais leur impact qualitatif est unanimement reconnu.